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Sur le chemin du bonheur
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11 février 2007

Pêcheurs d'Islande, aussi à Dunkerque

Une exposition à voir absolument au musée portuaire de Dunkerque qui prolonge l'expo sur les pêcheurs d'Islande, une vie sans printemps jusqu'au 11 mars 2007.

Au milieu du XIXe siècle, Dunkerque était devenu le plus important port français de pêche à la morue. Il envoyait chaque année 130 navires et 2 000 marins dunkerquois ou belges. La pêche "à Islande" apportait une prospérité certaine à la cité de Jean Bart : la morue apprêtée à la dunkerquoise était alors un mets de luxe très recherché sur le marché français.

Des préparatifs au retour à quai, les visiteurs suivront dans l'exposition les étapes d'une campagne de pêche, vécue par quatre témoins privilégiés : un capitaine, une femme de marin, un jeune mousse et un armateur. Pour faire ressentir au plus près du réel, cette épopée d'un autre temps, le Musée portuaire présente de nombreux témoignages et expose une collection remarquable de maquettes, de photographies grand format, de figures de proue, d'aquarelles et d'objets de la vie quotidienne...

Un exceptionnel film de 1911 présente les techniques de pêche et de préparation du poisson et révèle les conditions de travail éprouvantes à bord des goélettes. L'atmosphère confinée d'un poste d'équipage reconstitué évoque la vie spartiate des marins jusqu'à leur retour à terre tant espéré.

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Peu d'études complètes ont été menées sur les conditions de vie des pêcheurs "Islandais" de Dunkerque mais on sait par des témoignages et quelques récits (notamment celui de Joseph Croton) que le métier était dur

- lorsque le bateau se trouvait sur un banc de morues, tous les hommes restaient sur le pont pendant 15 heures, voire 24 heures de suite, parfois plus longtemps.

- le confort n'existait pas : les vêtements restaient en permanence humides, le poste d'équipage était mal chauffé, la propreté inexistante, la nourriture invariablement composée des rebuts de la pêche (têtes de morues accompagnées de pommes de terre bouillies dans de l'eau de mer)…

- les tempêtes étaient violentes et les côtes islandaises, rocheuses, extrêmement dangereuses…

          - On sait aussi que des enfants d'une dixaine d'années, parfois moins étaient embarqués comme "mousses".

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